11 avril 2006
L’ombre des oliviers « La nuit bleue a noyé le
L’ombre des oliviers
« La nuit bleue a noyé le lac et les campagnes ;
Et la lune se lève au-dessus des montagnes »
Albert Samain, Amphise et Mélitta
J’ai rêvé sous l’ombre bleutée des oliviers
Envoûté par le murmure de l’Océan,
La nuit égrainait des étoiles argentées,
Le vent caressait les cyprès en soupirant.
L’air doux m’enivrait du parfum des orangers
Le trépas de ses fleurs s’alliait à mes tourments.
J’ai vu la lune envelopper de sa pureté
Le beau chant des oiseaux et les soupirs du vent.
Ma fleur est morte, son image disparue.
tous ses graciles pétales se sont flétris
et son suave parfum vogue vers l’infini.
Je cherche dans la nuit son souvenir perdu
Contemplant l’horizon, les étoiles diaphanes
Mon âme triste et mon cœur étiolé se fanent.
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